Animée par ces préoccupations autour de la fugacité ou la permanence d’une vision, l’évanescence ou la pérennité d’une image, je questionne le regard, le rapport physique avec ce que l’on voit, ce que l’on perçoit.
La physique quantique rappelle que les sens développés par l’être humain pour appréhender son environnement sont trompés. Comme si notre cerveau se recréait un monde virtuel, plus facile à appréhender.
Fascinée par les découvertes scientifiques liées au macro et au microscopique, je récolte des représentations produites par les outils scientifiques (imagerie médicale, satellite, radiographie, IRM…)
Cette imagerie révèle une part d’invisible.
« La matière noire », « le fond diffus cosmologique » ou « fond relique », « le carbone 14 » … ces concepts portent une dimension poétique et symbolique qu’il me plaît de détourner.