Dans un espace "carte blanche" de 25 m², cette installation interroge la représentation du paysage. À l'opposé de l'habituel plan cadré avec points de fuites et lignes de forces, ce dispositif propose une vision continue, sans début ni fin, d'un paysage en perpétuelle mutation: c'est une grammaire de formes, invitant à composer des paysages défilants, imprimés "au kilomètre", jusqu'à épuisement de l'encre. Ce répertoire interpréte des éléments signifiants présents dans l’imaginaire collectif de ce qui constitue un paysage. Récurrentes et archétypales, ces formes deviennent des points de repères pour se situer dans l’espace et construire un langage graphique. C'est un déploiement de surfaces colorées, des couches successives qui se superposent pour composer des rythmes, construire un décor et dérouler le récit…